lundi 14 novembre 2011

Le déménagement

Adrienne : J’ai la grande nouvelle !

Gabriel: Vraiment ? Qu’est-ce qui s’a passé ?

Adrienne : Je déménagerai aux États Unis l’année prochaine !

Gabriel: Oh. Quand est-ce que tu as appris ?

Adrienne : Mes parents m’ont dit hier après le collège !

Gabriel: Eh bien ! Pourquoi est-ce que ta famille déménagera ?

Adrienne : L’emploi de mon père était transféré à New York.

Gabriel: Et qu’est-ce que nous ?

Adrienne : Ma famille a plus d’influence. Je n’ils arrête pas.

Gabriel: Est-ce que tu me visiteras ?

Adrienne : Bien sûr ! Mes parents ont dit que nous serons en France pour le Noël et pour les étés.

Gabriel: C’est un début, mais nous serons très loin pour la majorité de l’année.

Adrienne : Nous nous dirons de nos aventures en les continents différents !

Gabriel: D’accord. Qu’est-ce que tu feras à New York ?

Adrienne : Toutes les choses ! Les attractions touristiques comme la Statue de la Liberté, et aussi les musées. Aussi, mes parents m’ont promis que nous irons à un spectacle de Broadway pour notre premier week-end. Je t’enverrai une carte postale de chaque endroit !

Gabriel: Eh bien. Je te manques !

La Vie Originale

Il s’arrêtait pour un bref instant, et se levait la tête au ciel. La pluie était froide sur son visage, mais il était reconnaissant pour l’eau qui éliminait la trace des larmes sur ses joues. Après un moment, il tournait ses yeux vers le sol, mettait ses mains dans les poches et marchait loin du café. Ses pas étaient lents, et le moment de calme qui était trouvé dans la pluie disparaissait.

Apres deux ou trois minutes, l’homme rencontrait sa sœur, Adèle, qui visitait l’homme pour le week-end. Adèle a poussé son frère dans un bar sur le trottoir. Elle a commandé deux bières avant de tourner vers son frère.

« Donc, ça va ? Quoi de neuf ? »

« Ça va. Mais tu vas bien? »

« Oui, oui, ça va. Mais toi ? Sois franc. Et ta fiancée, Christine ? Mais elle est toujours belle dans tes yeux, je suis sûre ! »

« Je ne saurais pas. »

« Tu ne…? Que veux-tu dire ? Y a-t-il un problème ? Tu sais que tu peux faire confiance en moi pour tous vos problèmes, no ? Comme quand tu étais d’un grand secours pendant mon abortion. Quel salaud ! Tu te souviens Mark ? C’était la pire erreur que j’aie jamais faite. Sauf la sale affaire avec le petit ami de maman…»

« Adèle, nous ne sommes plus fiancés. »

« Pardon ? Qu’est-ce que tu as dit ? »

« Tu m’as entendu, Adèle. »

« Mais…mais, quoi ? Qu’est-ce qui s’est passé ? »

« Elle a un autre plan pour sa vie. »

« Oh, non, non, mon frère ! Je veux les détails ! Que faisait-elle ? »

« Elle couchait avec mon associé, Bernard. »

« Et qu’est-ce que tu as dit quand elle l’a avoué? »

« Elle ne l’a jamais avoué. Je les ai trouvés. Dans mon appartement. »

« Non ! C’est horrible ! Tu as dit quelque chose profonde, j’espère ?»

« J’ai dit rien, Adèle. J’ai donné un coup de poing dans le nez de Bernard, et j’ai quitté l’appartement. Ils avaient disparu quand je suis revenu. Sans note, sans explication. »

« Vite, exacte, succincte, je l’aime bien. A-t-elle essayé de te contacter ? »

« Non. Je n’attends pas un message. »

« Mais tu es encore déprimé ? »

« Non, non, pas du tout. »

« Vraiment ? Fantastique ! J’avais espéré de faire un peu du shopping cet après-midi— »

« Adèle ! Bien sûr je suis déprimé. L’amour de ma vie était infidèle ! Je sais que je suis réservé mais je ne suis pas sans cœur. »

Les sons de ses pas s’affaiblissait, et Adèle regardait le tabouret vide.

« Et j’ai pensé que la vie était plus originale que ça. »

Le Bateau Bleu

Lola : Ah regarde ce grand bateau bleu là-bas sur la mer! Il te rappelle des enfants, n’est-ce pas ? Et aussi tu te sens content, très calme, comme le sentiment quand tu regardes le coucher du soleil derrière les montagnes.
Benji : Des enfants, mais non, pas du tout. Je pense aux poissons et de temps un temps aux homards, parce que j’aime bien aller à la pêche. Mais les enfants, jamais. Pourquoi est-ce qu’un bateau te rappelle des enfants ?
Lola : Parce que dans l’été quand j’étais plus jeune, j’étais une jeune fille au pair pour une famille au bord du Lac Léman en Suisse ! C’était magnifique !
Benji : Tu a de la chance !! Je voudrais bien voyager en Europe. Particulièrement en Suisse, parce-ce que j’entends il y a beaucoup de lacs pour aller à la pêche et beaucoup de montagnes aussi. Je voudrais faire une randonnée dans les montagnes avec ma canne à pêche et chercher un bon endroit pour les poissons. Et cette famille en Suisse, ils ont eu un grand bateau bleu ? Tu as pris le bateau à Genève chaque soirée avec les enfants pour chercher une glace ? J’adore la glace…
Lola : Oh j’espérais ! Mais non, la famille ont eu un petit bateau blanc. Et oui, presque chaque soirée nous cherchions la glace sur le bateau blanc. Mais la plus petite fille et moi avons regardé le grand bateau bleu qui traversait le lac chaque jour, toute la journée !
Benji : Et enfin tu as pris le grand bateau bleu avec la plus petite fille ?
Lola : Non, nous n’avons pas eu le temps. C’est dommage !
Benji : Tu as dit aussi qu’un grand bateau bleu te rend très calme, comme si tu regardes le coucher du soleil. Mais comment ? Dis-moi, parce que quand je regarde un bateau bleu, je vois juste un bateau. Je ne pense pas d’autres choses.
Lola : Une soirée, après le souper quand les enfants jouaient et les adultes prenaient du café, les amis de la famille sont arrivés dans leur bateau. Nous sommes tous montés sur le bateau ensemble et nous conduisions au milieu du lac. Nous avons regardé le coucher du soleil derrière Mont Blanc, et le coucher du soleil rend la montagne d’abord orange, puis rose, et enfin rouge. C’était une des plus belles choses de ma vie.
Benji : Il est mon rêve un jour d’aller à Mont Blanc et de grimper la montagne. C’est dangereux, mais j’aime les choses comme ça, qui sont difficile et dangereux, parce que quand tu es fini il est très impressive. Mais…comment est-ce que le grand bateau bleu te rappelle du coucher du soleil sur Mont Blanc ?
Lola : Parce que juste après, car nous avons regardé le coucher de soleil, le bateau bleu nous a dépassés et a fait de grosses vagues sur le lac !

L’horreur

Ana : « L’horreur ! L’horreur ! »

Marie : « Que s’est-il passé ? »

Ana : « Je ne peux pas en parler. Le monde est sombre. Je n’ai personne. Je suis tout seul.»

Marie : « Où est ton mari ? Je pense que je lui appellerai. »

Ana : « Mon mari… ? Ah, oui, mon mari est absent. Il est allé à Paris pour une conférence. Zut, mes yeux. Ils font mal. Je pense que j’ai perdu ma vue. »

Marie : « De quoi parles-tu ? »

Ana : « Je ne peux pas voir ! Mon monde est sombre comme, quand j’étais une enfant, je couvrais la tête avec une couverture et quelquefois un peu de la lumière faisait passer en douce, mais, maintenant, il y n’a rien. »

Ana : « J’appellerai un docteur. »

Marie : « Non ! »

Ana : « Où est Peter ? »

Marie : « Mon enfant ? Je ne sais pas. Il y avait un feu. Les flammes ont été très grandes. J’ai crié, mais il y avait seulement le silence. Le Diable est venu avec sa fourche qui m’a poussé vers la porte. Il a semblé que le temps s’est arrêté. Mais, il n’a pas fait un bruit. »

Ana : « Peter, est-il mort ? »

Maire : « Je ne sais pas ! J’attends pour des nouvelles. Mes yeux font mal. As-tu des gouttes pour les yeux ? »

Ana : « Viens ici, ma amie. »

[Elle commence à pleurer.]

Quelqu’un et le Serveur

Quelqu’un va à « Le Procope », le plus ancien café à Paris. Il commence à boire du vin immédiatement mais il ne mange rien.

Après qu’il finit deux bouteilles de vin, qui sont trop chères ; il décide de continuer à boire.

Quelqu’un: Est-ce que je pourrais avoir un autre bouteille du vin ?

Le Serveur: Bien sûr monsieur. Lequel voudriez-vous?

Q: Le même, s’il vous plaît.

Le serveur apporte du vin et lui demande avec une hésitation.

S: Je sais que je suis seulement un serveur mais, pourquoi buvez-vous beaucoup?

Q: Il y a une réponse….mais c’est difficile à dire.

S: Aimez-vous une femme, qui ne vous aime pas? Il y a beaucoup de personnes qui y viennent à cause d’affres d’amour.

Q: Non. Je voudrais être inconscient que je puisse tous oublier.

S: Qu’est-ce que vous voudriez oublier?

Q: Mon existence dans cette vie où je ne comprends rien. Je ne la comprends plus.

S: Qui cette femme est-elle? Je pourrais vous écouter monsieur si vous vouliez.

Q: Il y a cinq ans… Je réalise maintenant qu’il y a cinq ans. 20 Septembre 2006.

Il arrête de parler pour allumer sa cigarette.

S: Qu’est-ce qui s’est passé il y a cinq ans?

Q: Il y avait cette femme que j’adorais.

S: Comment votre femme s’appelait-elle?

Q: Elle s’appelait Célestine.

S: Où est-elle maintenant?

Q: Au paradis.

S: Je suis désolé mais je ne vous comprends pas, monsieur. Qu’est-ce que vous essayez dire quand vous avez dit ‘le paradis’?

Q: Le paradis qu’on sait que ça existe mais on n’y est jamais allé.

S: Comment y est-elle allée?

Q: C’était à cause de moi. Je conduisais très vite et je n’ai pas pu stopper quand j’ai vu la voiture. La lumière de cette voiture devenait plus grande après chaque seconde et l’accident.

S: Quand est-ce que l’accident s’est passé ?

Q: 20 Septembre 2006.

S: Et, où est-ce que c’est passé?

Q: Sur la intersection de la Rue de Rivoli et Rue de Louvre. Ma femme aimait marcher sur la Rue de Rivoli er regarder l’architecture de Hausmann.

S: Est-ce que vous vous appelez Monsieur Bernard Dupont ?

Q: Oui, c’est moi mais comment vous le savez ?

Le serveur ne voudrait pas poser les autres questions et il dit seulement le suivant.

S: Il n’y a pas de consolation mais je suis sûr que vous n’êtes pas seul. Ma femme est morte dans le même accident mais dans l’autre voiture.

dimanche 13 novembre 2011

L’horrible cauchemar

La fille a marché dans la cuisine en trainant les pieds, avec un regard confus sur son visage et encore à moitié endormi, et s’est servie une tasse de café, fermant les yeux comme elle a apprécié la première petite gorgée.

«Bonjour, Marie. Tu es comment? » Sa camarade de chambre Julie, qui était assise à la table en lisant un livre et en buvant une tasse de café, aussi, a dit.

« Bonjour, Julie. J'ai fait un rêve très bizarre la nuit dernière. Je n'en reviens pas. »

« C’est vrai ? Qu'est-ce qui s'est passé? »

« Je conduisais sur l'autoroute la nuit, je ne sais pas où j'allais ou qui était avec moi, quand tout à coup, un embouteillage énorme a apparu juste devant moi. Je me suis écrasée contre la voiture devant moi, et mon airbag a déployé. C'était horrible! »

« J’ai fait un rêve comme ça une fois, aussi ! C’est terrible! Ce qui s’est passé? Vous étiez bien? »

« Oui, j'étais bien. Il était étrange, personne n'arrêtait de conduire, et la voiture n’a pas eu de dégâts. Mais ensuite, la même chose s’est passée encore, mais cette fois ma voiture s’est retournée de la voiture devant moi! »

« Oh mon dieu ! C’est absurde! Et ce qui est arrivé ensuite? »

« Ensuite, nous n’avons plus eu d’essence, donc nous nous sommes arrêtés sur le côté de la route, nous avons marché à une station d'essence, et nous avons porté l’essence dans un grand sac en plastique. Il était très bizarre. C'est tout ce dont je me souviens. »

« Vous avez porté l’essence dans un sac ? Quel rêve étrange! Je me demande ce que vous avez fait rêver à ce sujet. »

« Je ne sais pas. Mais je vais regarder la télé maintenant et essayer de me détendre après ce cauchemar épuisant. »

« Bonne chance ! Ne t’endors pas ! Tu ne veux pas d’avoir un autre rêve délirant !

Mon frère, pourquoi?

Mon frère a sonné la porte une heure plus tard que prévu, ces habits tout sales, et sa tête déchevelée. J’ai ouvert la porte, et puis je l’ai regardé pour quelques secondes avec ma bouche bien ouverte, surpris, et un regard qui se marrait de son état. Enfin, je lui ai demandé :

« Tu n’as pas tes clefs ? »

« Je les ai perdus. »

« Mais qu’est ce qu’il s'est passé ? »

« Je me suis perdu. »

« Quoi ? Comment ? Je croyais que t’étais avec tes copains ! »

« Oui, tu vois, je ne sais pas comment mais on s’est séparés il y a quelques heures… »

« Où es tu allé ? »

« En fait, on devait tous aller à un concert de Lupe Fiasco à Washington DC, donc je suis allé chez Tom pour qu’Alain puisse venir nous chercher ensemble dans sa voiture. »

« Alain…c’est pas celui qui habite dans une manoir ? »

« Oui, c’est bien lui. C’est moi qui ai gagné deux tickets gratuits et c’est lui qui a acheté les tickets VIP. C’est vraiment grâce à lui qu’on a pu voir Lupe de très près. »

« Alors pourquoi es-tu sale comme ça ? »

« C’est compliqué. »

« Vas-y ! Donnes-moi un peu plus de détails ! »

« Je ne sais pas pourquoi, mais après la quatrième chanson, j’étais tellement dans l’ambiance, que j’ai sauté sur scène et j’ai fait un slam. »

« Mais t’es fou ?! »

« J’en sais rien ! C’était incroyable quand même. Mais à la fin, ils m’ont jeté par terre et je ne savais même plus où j’étais. J’ai même perdu mon portable et je suis rentré à pied…je suis kaput. Désolé, je sais que tu étais inquiet, mais c’est plus la peine de me regarder comme ça, tout va assez bien. »

« …J’y crois pas… »

« Promets-moi que tu ne diras rien à Maman et Papa ! »

« T’es pas sérieux… »

« Quoi ?! Prome--- »

« Tu as gagné deux tickets gratuit et tu ne m’as pas invité ?! »

Et je lui ai claqué la porte au nez.

Céline s’installe dans l’arrière siège du taxi. Elle regarde par la fenêtre au moment où la voiture commence à bouger.

- Bonjour Madame, allez-vous à l’aéroport ?

- Oui monsieur, merci bien.

- Où est-ce que vous voyagez ?

- Je pars pour Chicago.

- J’ai l’impression que vous êtes anxieuse !

- C’est vrai ! Je me sens anxieuse et nerveuse. Je déménage très loin d’ici… Imaginez-vous la différence entre Chicago et la Floride !

- Bien sûr, j’imagine. Quels genres de différences pensez-vous être les plus difficiles ?

- C’est surtout le changement de climat, à Chicago le froid et la neige sont insupportable !

- Vous avez raison.

- Je ne sais pas ce qui m’attend. La seule chose dont je suis sûr c’est d’essayer d’être patiente, forte et raisonnable.

- Puis-je demander, Madame, pour quelle raison vous déménagez ?

- J’ai reçu une offre à l’hôpital St. Jude.

- Etes-vous médecin ?

- Je travaille dans le domaine de la médecine. En fait, je fais des recherches scientifiques sur le cancer.

- Voilà madame, nous sommes arrivés. Je vous souhaite un bon voyage et une bonne chance !

Céline descend de la voiture pleine de joie, très fière d’elle-même et de la mission qu’elle est dévouée pour. Elle sait bien qu’une dure expérience l’attend mais qu’ en même temps qu’elle est décidée d’aller jusqu’au bout.

L'automne

Deux amis parlent du « Thanksgiving » et de l’automne. Ces temps nous rappellent d’aider les autres.

-Oh mon dieu ! Est-ce que tu vois le bâtiment qui émet la fumée ?

--Oui, qu’est-ce qui se passe ?

-C’est incroyable. Quand je vois ça, je pense aux autres qui n’ont pas les choses que j’ai.

--Mais, comment ça ?

-Le bâtiment émet beaucoup de fumée ; ça me rappelle combien d’énergie nous utilisons. Nous utilisons beaucoup, non ?

--Non, je ne pense pas. Nous utilisons la quantité d’énergie dont nous avons besoin.

-Ce temps me fait penser aux personnes qui n’ont pas un manteau ou une maison où ils peuvent rester.

--L’automne te rappelle d’aider d’autres ? À mon avis, l’automne est quand il y a beaucoup de couleurs partout, et l’odeur des feuilles… Je sais que c’est l’automne quand les feuilles changent de vertes à rouges. Mais maintenant, c’est un peu tôt pour les feuilles de tomber, non ?

-Oui. Ce n’est pas normal d’avoir les feuilles mortes sur le trottoir si tôt. C’est l’automne, mais il me semble que c’est presque l’hiver. Les feuilles ont déjà changé, et maintenant, ils tombent.

--Avez-vous vu plus d’écureuils qui courent autour du campus ?

-Ils sont partout. Ils ressemblent aux travailleurs ; ils doivent chercher la nourriture pour l’hiver. Ça me rappelle de personnes qui n’ont pas assez de nourriture. Particulièrement, pendant le « Thanksgiving » quand tout le monde mange avec leur famille.


Une Petite Bouchée


Le garçon était en train de prendre une petite bouchée d’un biscuit chocolat quand sa mère est entrée dans la cuisine jaune. Elle était une belle femme qui était usée avec les décennies. La mère le regardait et commençait :

« Lucas, je pense que tu dois attendre de manger. Il y a un dîner pour toi avec les autres de notre famille à six heures. »

« Mais, maman, j’ai très faim, » il a crié, « A quelle heure est-ce que nous pouvons commencer à faire la cuisine ? 

« Nous mangerons quand tu avais fini tes devoirs. Est-ce que tu veux mon aide pour finir ? »

« Oui, maman, nous devons discuter le mouvement des droits civils. Est-ce que tu vivais quand le mouvement s’est passé ? »

« Bien sûr, mon petit Lucas ! Quelle âge est-ce que tu pense que j’ai ? J’étais une adolescente, peut-être, avec un peu plus d’âge que toi. »

« Et, qu’est-ce que tu penses du mouvement quand les gens protestait dans les rues pour l’égalité ? »

« Alors, qu’est-ce que tu penses de l’égalité ? Tu penses que tous les gens doivent avoir l’opportunité pour l’égalité ? »

« Oui, tu sais comment je sens. Je pense que ce n’est pas juste d’être méchant en raison de la religion de quelqu'un ou le visage d’une personne. »

« Et, pour quoi est-ce que c’est important pour toi ? »

« Parce que je ne veux pas qu’une autre me juge sur la couleur de ma peau ou comment j’étais élevé. Tous les gens sont différents selon moi. Personne ne peut décider qui on est. »

«Très bien, mais, maintenant, que est-ce que tu penses que je faisait pendant ces moments ? »

« En générale, tu est moi, nous pensons des mêmes choses. Oui? Je crois que tu penses des peuples du mouvement civil étaient justes.  »

« Je te laissera, mais avant que je fais, je te dis que, oui, nous sommes les mêmes » la mère a dit, avec un sourire. 

Adam et la Serveuse

Adam entrait dans le café, prêt à s’asseoir à sa table usuelle. Mais, quand il voulait s’asseoir, il a trouvé qu’il y avait déjà quelqu’un assis là. C’était la serveuse qui travaillait au café. Ils se voyaient chaque jour, et elle savait que c’était sa table habituelle. Elle fumait une cigarette calmement.

« Pourquoi ne travaillez-vous pas ? »

« C’est mon jour de congé, » elle a répondu.

« Alors, pourquoi restez-vous ici ? »

Elle restait silencieuse pour une minute, le regardant. « Vous venez ici chaque jour. Vous commandez la même boisson, mais vous ne travaillez pas, vous ne lisez pas un livre, vous ne parlez pas sur un portable…vous êtes toujours seul… »

« Et alors ? Pensez-vous que je m’intéresse de ce que vous pensez de moi ? » Il ne dirait jamais la vérité, qu’il, en fait, se souciait de son avis.

Elle souriait et regardait sa cigarette. « Chaque fois que je fume, je porte le rouge à lèvres rouge…ainsi, quand je laisse le mégot, c’est comme une sorte de mémento…un signe pour quelqu’un que j’ai été ici, que j’existe. » Elle tournait ses yeux à lui. « Vous venez ici chaque jour, mais toujours seul. Qui devrait s’intéresser à vous ? Qui se souviendra de vous? »

Elle a quitté la table, laissant son mégot dans le cendrier, laissant Adam à regarder la tache de son rouge à lèvres et à penser à ses mots.

Pauvre Jeanne

Jeanne est entrée au salon avec Gérard, avec un bandage à son front.

« Mais, qu’est-ce qui s’est passé ? » a demandé leur autre colocataire, Jean, qui lisait le journal.

« Il était horrible ! » a dit Gérard. « Je l’ai vu en marchant sur le trottoir, quand –»

« Mon Dieu. Est-ce qu’elle est entrée en collision avec une voiture ? Jeanne, es-tu bien ? »

« C’est fini, » elle a déclaré.

« Quoi ? » Jean est devenu dérouté.

« Non, il n’y avait pas de voiture. Elle est tombée et a frappé sa tête, comme tu peux voir. Et maintenant, elle est un peu étrange… »

« Comment ? »

« Les documents que tu as donné à Gérard la Framboise n’étaient pas ceux dont nous avions besoin. Donc, j’étais là, à côté de la tour Eiffel, et pour la première fois dans ma vie, je me sentais tellement stupide. Le Roi des Légumes : il a gagné. Il a gagné tous, et Paris entrera une époque de chagrin. O, mon âme ! O, l’âme de Paris ! »

Jean a pâli. « O, je vois. Elle pense que nous sommes comme les espions dans ce film que nous avons vu la semaine dernière ? »

« Exactement. Elle ne peut que se rappeler nos noms et les vies des personnages dans le film. Mais pourquoi elle m’appelle ‘la Framboise ?’»

« Qui sait ? Qu’est-ce que nous devons faire ? »

« Je ne sais pas. Tout d’abord, peut-être nous devons aller au restaurant (parce que j’ai faim) et après ça je téléphonerai au médecin. »

« Quelle bonne idée ! »

Donc, ils sont allés au restaurant.

L'entretien avec Sarkozy

Bonjour Monsieur Sarkozy. Comment-allez vous ?

Sarkozy: Bien merci. Et vous ?

Bien merci. Puis-je commencer par l’entretien ?

S: Commencez, s’il vous plaît.

Pourquoi supportez-vous la laïcité de France ?

S: Parce que je voudrais que tous les français vivent en harmonie, sans discorde de la religion ou race.

Et a votre avis, ça fonctionne ?

S: Oui, je pense que les gens ont plus des libertés avec ce système.

Mais ne peuvent-ils pas porter les voiles intégraux et les autres symboles religieux ?

S: Oui, mais c’est pour leurs avantages.

Les avantages protègent-ils par la laïcité ?

S: Oui, les gens protègent de la discrimination des gens qui sont différent.

Pensez-vous que les gens « qui est différent » traiteraient les gens avec les symboles religieux différemment ?

S: Cela a lieu chaque jour.

Pourquoi ne défendrez-vous pas aux gens de faire de la discrimination ?

S: Ce n’est pas possible. La discrimination est la nature des gens.

Cela est-il un mauvais portrait des français, n’est-ce pas ?

S: C’est le portrait du monde.

Pensez-vous que cette « nature des gens » peut changer éventuellement ?

S: Peut-être, mais la laïcité est nécessaire pour protéger les pratiquants pour le moment.

La laïcité est-il un système sans intervention de gouvernement ?

S: Oui, c’est la définition.

Mais le gouvernement intervient-il dans les vies des les pratiquants ?

S: … Oui… Mais c’est pour leurs avantages ! Le gouvernement doit protéger les droits des gens.

Les droits religieux sont-ils importants ?

S: Oui, les droits religieux sont très importants. Mais les voile intégral et les autres symboles empiètent sur les droits sociaux.

Comment empiètent-ils sur les droits ?

S: Par exemple, une femme qui porte la voile intégral a besoin de travail. Le patron, en voyant qu’elle porte le symbole, décide ne donner pas cette femme le travail. Et ca, c’est juste ? Je pense « Non. » Aussi, les femmes qui portent les voiles, n’ont pas le choix. Certaines femmes, peut-être, mais plus de femmes ne l’ont pas. Les symboles religieux sont devenus les symboles pour l’oppression des femmes. La laïcité protège les droits sociaux.

Alors, croyez-vous que les droits sociaux sont plus importants que les droits religieux ?

S: Non, les droits sont égaux.

Si les droits sont égaux, pourquoi ne les protégez-vous pas également ?

S: Je pense que cette question est pour un autre jour.

D’accord. Nous manquons de temps de toute façon. Merci d’avoir fait l’entretien avec moi aujourd’hui.

S: Merci.