lundi 14 novembre 2011

L’horreur

Ana : « L’horreur ! L’horreur ! »

Marie : « Que s’est-il passé ? »

Ana : « Je ne peux pas en parler. Le monde est sombre. Je n’ai personne. Je suis tout seul.»

Marie : « Où est ton mari ? Je pense que je lui appellerai. »

Ana : « Mon mari… ? Ah, oui, mon mari est absent. Il est allé à Paris pour une conférence. Zut, mes yeux. Ils font mal. Je pense que j’ai perdu ma vue. »

Marie : « De quoi parles-tu ? »

Ana : « Je ne peux pas voir ! Mon monde est sombre comme, quand j’étais une enfant, je couvrais la tête avec une couverture et quelquefois un peu de la lumière faisait passer en douce, mais, maintenant, il y n’a rien. »

Ana : « J’appellerai un docteur. »

Marie : « Non ! »

Ana : « Où est Peter ? »

Marie : « Mon enfant ? Je ne sais pas. Il y avait un feu. Les flammes ont été très grandes. J’ai crié, mais il y avait seulement le silence. Le Diable est venu avec sa fourche qui m’a poussé vers la porte. Il a semblé que le temps s’est arrêté. Mais, il n’a pas fait un bruit. »

Ana : « Peter, est-il mort ? »

Maire : « Je ne sais pas ! J’attends pour des nouvelles. Mes yeux font mal. As-tu des gouttes pour les yeux ? »

Ana : « Viens ici, ma amie. »

[Elle commence à pleurer.]

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