dimanche 13 novembre 2011

Pauvre Jeanne

Jeanne est entrée au salon avec Gérard, avec un bandage à son front.

« Mais, qu’est-ce qui s’est passé ? » a demandé leur autre colocataire, Jean, qui lisait le journal.

« Il était horrible ! » a dit Gérard. « Je l’ai vu en marchant sur le trottoir, quand –»

« Mon Dieu. Est-ce qu’elle est entrée en collision avec une voiture ? Jeanne, es-tu bien ? »

« C’est fini, » elle a déclaré.

« Quoi ? » Jean est devenu dérouté.

« Non, il n’y avait pas de voiture. Elle est tombée et a frappé sa tête, comme tu peux voir. Et maintenant, elle est un peu étrange… »

« Comment ? »

« Les documents que tu as donné à Gérard la Framboise n’étaient pas ceux dont nous avions besoin. Donc, j’étais là, à côté de la tour Eiffel, et pour la première fois dans ma vie, je me sentais tellement stupide. Le Roi des Légumes : il a gagné. Il a gagné tous, et Paris entrera une époque de chagrin. O, mon âme ! O, l’âme de Paris ! »

Jean a pâli. « O, je vois. Elle pense que nous sommes comme les espions dans ce film que nous avons vu la semaine dernière ? »

« Exactement. Elle ne peut que se rappeler nos noms et les vies des personnages dans le film. Mais pourquoi elle m’appelle ‘la Framboise ?’»

« Qui sait ? Qu’est-ce que nous devons faire ? »

« Je ne sais pas. Tout d’abord, peut-être nous devons aller au restaurant (parce que j’ai faim) et après ça je téléphonerai au médecin. »

« Quelle bonne idée ! »

Donc, ils sont allés au restaurant.

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