Ce n’était pas facile d’asseoir en face de cette fenêtre. J’avais peur parce que le rebord qu’était mon siège était très étroit, et je savais que je pouvais tomber, mais la scène dans cette fenêtre captivait mon attention. Le soleil éclatant était dans mon visage, donc je plissais les yeux de faire mes observations. Beaucoup d’étudiants se dépêchaient de cours à cours, leurs vêtements d’été formaient un torrent de couleurs vives. Ils rencontraient en passant, échangeaient les salutations très brèves, et continuaient. Chaque étudiant est dans son propre monde, et les mondes se chevauchent rarement. Trop de mes interactions sont la même, et c’est ce phénomène qui gêne l’amitié à l’université. Seulement deux étudiants étaient calmes. Ils se reposaient sous un arbre, la femme avec un ordinateur, et l’homme avec un roman. Ils ne semblaient pas de remarquer le rythme de la vie qui les entourait comme ils s’allongeaient dans l’ombre. Au-delà des étudiants, je pouvais voir un petit peu de la montagne. On pouvait la voir du centre d’UVA, mais ces montagnes existaient avant l’université, et ils existeront pour une éternité après que tous les étudiants partiront. Les montagnes bleues et les étudiants à repos étaient comme deux îles de calme dans le matin trépidant à UVA.
jeudi 1 septembre 2011
Fenêtre dans un lieu public
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