jeudi 1 septembre 2011

Poème de Bus

C’est un peu étrange:

Écrivant au autobus.


Les immeubles sont comme une forteresse,

Pas de la retraite,

Ici pour l’éternité.

Mais pas moi :

Mon arrêt n’est que un instant.


Un moment seul.


Et les immeubles encore

Mais maintenant avec les fenêtres,

Beaucoup de fenêtres, pas une forteresse :

Maintenant il y a une vue.


Mais il y a la construction qui gâche

La façade de Monsieur Jefferson

Mais après ça, la belle chapelle.


Et maintenant le long arrêt.

Au revoir, Mademoiselle Commandant !

Tu nous pars sans la direction.

Tu nous pars pour la vie vraie.


Mais je pars aussi.

Personne ne reste dans le bus continuellement.

2 commentaires:

  1. J'aime beaucoup le dernier vers, "Personne ne reste dans le bus continuellement" parce qu'il est philosophique et intéressant. Est-ce que le bus indique la vie et l'arrêt final dénote la mort?

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  2. J'aime bien ce poème! J'aime surtout la comparaison avec la forteresse et cette répétition: Tu nous pars sans la direction/Tu nous pars pour la vie vraie".

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