C’est un peu étrange:
Écrivant au autobus.
Les immeubles sont comme une forteresse,
Pas de la retraite,
Ici pour l’éternité.
Mais pas moi :
Mon arrêt n’est que un instant.
Un moment seul.
Et les immeubles encore
Mais maintenant avec les fenêtres,
Beaucoup de fenêtres, pas une forteresse :
Maintenant il y a une vue.
Mais il y a la construction qui gâche
La façade de Monsieur Jefferson
Mais après ça, la belle chapelle.
Et maintenant le long arrêt.
Au revoir, Mademoiselle Commandant !
Tu nous pars sans la direction.
Tu nous pars pour la vie vraie.
Mais je pars aussi.
Personne ne reste dans le bus continuellement.
J'aime beaucoup le dernier vers, "Personne ne reste dans le bus continuellement" parce qu'il est philosophique et intéressant. Est-ce que le bus indique la vie et l'arrêt final dénote la mort?
RépondreSupprimerJ'aime bien ce poème! J'aime surtout la comparaison avec la forteresse et cette répétition: Tu nous pars sans la direction/Tu nous pars pour la vie vraie".
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