dimanche 4 septembre 2011

Le Temps Perdu


J’ai jeté un long coup d’œil au monde extérieur. J’attendais entendre la démarrage du véhicule pendant que je m’asseyais dans ma place à l’avant de la vieille voiture. À l’intérieur,  l’air était chaud et immobile ; cependant, quand le conducteur, mon meilleur ami et mon petit ami aussi, a entré le véhicule, il devenait plus rigide et tout le monde semblait loin de moi. Il y avait une grande fenêtre avec une vieille manivelle pour ouvrir la fenêtre. Le verre, apparemment milles d’épaisseur, montrait ma réflexion. Il reflétait une jeune fille qui avait un froncement de sourcils sur son rond visage, inquiétée par le monde. Quand nous partions, l’herbe a bougé comme si à dire « au revoir » à moi.  Les milliers de petites mains d’herbe et les bras des arbres s’agitaient par le vent calme. Le soleil brillait dans le ciel avec une effervescence, une juxtaposition frappant contre le sentiment d’anxiété à l’intérieur.
Et, maintenant, nous, mon petit ami et moi, passons un nombre d’étudiants de l’université ce qui semblent oublier leurs études pour la belle journée. Nous continuons sur notre passage mais je sais que je suis avec les autres étudiants dans l’herbe. Ou, peut-être, j’ai besoin de partir pour un place diffèrent. Je ne veux pas parler avec la personne qui est à côté de moi.  Le monde voyage rapidement devant moi et tout devient flou. Bien que la promenade soit brève, je sais qu’il sera une longue journée. 

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