Elle s'était assise sur le banc, portant une robe bleue. C'était la même robe qu'il l'avait dit qu'il a aimé il y a deux ans. Vraiment ? Deux ans ? Eh bien. Fort bien.
Le soleil était brillant, mais elle était baignée d’ombres des arbres environnants. Ils étaient toujours si gentils comme ça. Pourtant aujourd'hui n'était pas un jour de détente. Quand elle avait lu le titre de son e-mail, elle savait qu'elle voulait le lire au dehors. Aucune raison.
Son portable était ouvert sur les genoux. La chaleur autour d’elle—du soleil, de son portable—commençait lui rendre inconfortable. Mais cet e-mail était trop important—au moins, plus important que le malaise. Néanmoins, c'était une mauvaise décision à porter ces chaussures, et il y avait une fille avec un carnet qui la regardait de temps en temps (quel bizarre)—tout devenait écrasant.
A l'instant précis où elle pensait qu'elle voulait partir, le vent a soufflé. Il a respiré doucement, passé l’oreille et les gouttes de sueur sur le front. Elle se sentait mieux. Elle trouvait qu'elle pouvait ouvrir son e-mail enfin.
Hélas, il semblait que ses oreilles étaient plus vite que ses mains. La sonnerie de son mobile donnait un choc à lui ; elle a presque sauté. Elle fermait son portable comme si elle était coupable. (Coupable de quoi ? Elle n’était pas sûre.)
L'écran de son mobile montrait l'image souriante de sa mère. En quittant le banc, elle répondait le mobile. Il y aurait un autre temps pour les e-mails.
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