La bouteille de coca se sent seule sur la
terre désolée. La chaleur de la terre brulée mont le long de la bouteille, et
il espère pour la pluie, mais les nuages grises et lourds n'offrent aucun du
baume. La bouteille regard ses environs, voyant les gens qui marchent sur le
trottoir, les lumières du stade, et les montagnes au loin. Chaque image rappelle
la bouteille d’une mémoire de son passé. Il se souvient du distributeur dans la
cafétéria où il attendait de plusieurs jours pour un homme de lui acheter. La
bouteille se souvient de la joie qu’il a sentie juste avant qu’il fut jeté dans
la poubelle. Regardant le stade, il se rend compte qu’il ne souvient pas des
nuits des concerts : les gens ne voulaient jamais d’une bouteille de coca,
mais les bouteilles de bière leur accompagnaient à sa place. Un petit rire
répercute à son intérieur, mais c’est un rire solennel—ces mémoires ne sont pas
toutes joyeuses de ce temps. Enfin, la bouteille regard les montagnes qui s’entourent,
et il se souvient des jours quand les petits enfants cueillaient les pommes
dans l'automne avec une bouteille de coca en main. Ces jours étaient les plus
contents de sa vie : l’odeur des pommes, le vent, l’air vif et frais, et
tous les gens étaient joyeux. Ces mémoires des temps plus joyeux, plus
intéressants lui rendent heureux, mais, dans son contentement, il ne voit pas
le camion qui s’écrase.
-Arianna Sherman
C'est intéressant que tu décris les pensées d'une bouteille de coca car ce n'est pas un perspectif commun. J'aime bien le dernier ligne du poème parce que c'est terrible mais au même temps drôle.
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