dimanche 4 septembre 2011

La fenêtre en mouvement

Je regarde, à travers la grande fenêtre, mon père qui signe de la main à moi. Son sourire, grand et blanc, rappelle ma maison à moi. Je me sens que je pars tout que je connais. J’essaie de ne pleurer pas, mais mes yeux commencent. Ma famille déjà me manque. Je regarde l’autoroute noire et dure, uniforme alors que l’autobus bouge. Les arbres, inchangé pour des centaines de miles, sont les mêmes si on est à Charlottesville ou on est à Fairfax. « Ces choses ne changeront pas quand je pars » je me dit. Je continue à regarder, à travers la fenêtre de l’autobus, les objets dehors alors je ne pleure pas. Mais, je me sens nerveuse. Les grosses vaches et les forts chevaux regardent l’autobus quand nous les passerons. Quand je vois ces animaux, c’est comme j’irai au endroit inconnu- un endroit qui est très diffèrent que Fairfax, où je viens, avec plus de bâtiments et moins d’animaux de ferme. Bien que mon esprit oublie mes soucis quand je regarde fixement à travers la fenêtre, ce voyage de Fairfax à Charlottesville me fait penser à ma famille et la distance entre nous.

1 commentaire:

  1. J'aime le contraste entre la distance que vous voyagez et les arbres qui ne changent pas. Vous êtes loin de chez vous, mais les choses similaires vous donnent la confort. Cet écrit evoque la nostalgie.

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