mardi 13 septembre 2011

Ô de ne pas se sentir

Seul. Un homme, un livre, un banc. Même quand il marchait, avant de s’asseoir dans le petit banc à l’arrêt de bus, il avait une figure grave d’un homme lésé. Il s’est assis sur le banc avec une petite chute et il a croisé ses bras. Il frappait son pied en attendant le bus. Son expression lentement transformait en tristesse. Son pied ne frappait plus. Dans un instant, il a respiré et a accroché sa tête. Peut-être pour se distraire, il commençait à lire un livre. Son bus est arrivé, mais il n’a pas quitté le banc. C’était impossible de voir ses raisons pour ne pas sortir. C’était symbolique. Il semblait être assez triste ; peut-être il pensait qu’il n’avait pas la capacité de continuer. Plusieurs buses passaient le banc. Chaque fois, il regardait le bus et il abaissait son livre, comme s’il voulait le prendre. Cependant, chaque fois, il ne bougeait pas et le bus partait. Après quelques minutes, il ne tournait pas une seule page. Il ne lisait pas le livre ; il simplement regardait fixement la page ! Il pensait de quelque chose sérieux, avec certitude. Deux filles se sont approchées. Elles étaient belles et très amicales. La plus petite fille a demandé pourquoi l’homme n’était pas à une boum. Comme prévu, il a répondu sarcastiquement avec un poison dans ses mots. Les filles essayaient de lui rendre heureux, mais il restait triste, avec les bras croisés. Les filles sont sorties sur le prochain bus, et le bus a laissé le banc. L’homme a secoué sa tête une dernière fois avant de disparaître dans le lointain. À la fin d’une nuit triste, dès qu’il a secoué sa tête, il a commencé à pleuvoir.

1 commentaire:

  1. J'aime bien qu'il commence à pleuvoir quand l'homme quitte le banc à l'arrêt de bus. La pluie décrit parfaitement son langage corporel. De plus, je pense que c'est très commun de faire semblant de lire dans des situations inconfortable--peut-être il n'était pas à l'aise. Je sais que je le fais de temps en temps.

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