vendredi 9 décembre 2011

La Fille du Café

Pendant que la fille versait le café, elle a tout d’un coup tremblé, et elle a donc renversé le café par terre.

« Oh, non ! » le client a crié. Un homme qui venait à ce petit café au centre de Paris chaque jour, il savait que la fille avait un tic.

La fille a pris un chiffon pour nettoyer le café. Elle a donné une nouvelle tasse de café à l’homme, et il lui a sourit avant de partir. Brigitte a sourit aussi. « La Grande Tasse » était l’endroit qu’elle préférait surtout, depuis qu’elle a commencé son travail deux ans plutôt. Les clients étaient ses meilleurs amis, et l’atmosphère était charmante, avec toutes les lumières. « Je suis chez moi, » elle pensait chaque jour.

Un nouvel homme s’approchait du comptoir. Aussitôt qu’il est entré, le café était silencieux. Brigitte détestait le silence—toute sa vie était silencieuse depuis la mort de sa mère. Elle savait la cause du silence dès qu’elle a regardé l’homme.

« Je voudrais un café, s’il vous plaît » il a demandé, à la voix grave. La cicatrice sur la figure bougeait pendant qu’il parlait, comme une danse. Brigitte ne pouvait pas parler. Elle tremblait pendant qu’elle préparait le café, et elle était vite à dire « bonne journée ». Mais, il n’est pas quitté, comme tous les autres.

« Brigitte » il a dit, après qu’il a lu son badge. Il a pris la tasse, et il a siroté. « Je tremblais aussi, il y a quelques années. Après la guerre, j’avais peur de chaque bruit. »

« La cicatrice? »

« Oui, je l’ai reçue pendant la guerre. Il y avait une bombe…» Il a encore siroté. « Mm, c’est délicieux. Je voudrais parler plus, mais j’ai besoin de partir. Un homme doit travailler ! » Avant que Brigitte ait dit un mot, l’homme a écrit quelques chiffres sur une feuille de papier. Il la lui a donnée, et il est parti. Brigitte regardait le papier pendant quelques minutes. C’était le premier homme qu’elle a rencontré et qu’elle a aimé, et elle ne savait pas son nom.

Chez elle, Brigitte s’est reposée sur la chaise, son chat sur les genoux. Le téléphone restait dans les mains. Elle avait trop de doute de téléphoner—c’était une farce ? C’était seulement un rêve ? Les mains tremblaient, et tout d’un coup, elle a entendu une voix grave.

« Bonjour ? Qui est-ce ? »

« C’est Brigitte… vous êtes venu à « La Grande Tasse » aujourd’hui, et… »

« Ah, oui… je suis désolé … » Pendant que l’homme parlait, Brigitte a entendu la voix d’une femme en bruit de fond. Brigitte pouvait entendre chaque mot. Quelque chose des femmes… la mariage… un bébé ? Elle a jeté le téléphone par terre. Pourquoi est-ce qu’elle avait pensé que les choses pouvaient changer ? Elle serait toujours seule, toujours à son appartement froid, isolée. L’amour existe seulement dans les livres de contes.

-Jesse Peterson

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