samedi 10 décembre 2011

Une Fin Soudaine

Adam et Annette se sont assis à une petite table devant un café, regardant un petit sac de poudre blanche. Annette, toujours regardant le petit sac sur la table, fumait une cigarette, son visage calme. Elle était jeune, mais ses yeux étaient fatigués, ses cheveux étaient en désordre. Adam n’était pas âgé, mais il avait commencé à perdre ses cheveux et il avait perdu son optimisme il y a longtemps. Ses yeux noirs étaient alertes. Ils avaient été assis comme ça pendant vingt minutes. L’horloge sonnait cinq heures. Le soleil commençait à couler, on à rentrer chez eux. Mais les deux personnes restaient à la table, devant le café où Annette travaillait comme serveuse, en regardant le petit sac. Quand Annette a fini sa cigarette, elle a appliqué une nouvelle couche de rouge à lèvres rouge avant d’allumer la prochaine. Le mégot de la dernière cigarette sur le cendrier était déjà tacheté avec son rouge à lèvres rouge. Les yeux d’Adam soudainement se sont concentrés sur le mégot.

« Je ne comprends pas toujours votre rituel d’appliquer le rouge à lèvres chaque fois que vous fumez une nouvelle cigarette. Quel est le point? »

Elle expirait un nuage de fumée avant de répondre. « Je vous ai expliqué. Il est ma marque, ma signature. Nous voulons tous laissait une marque sur la monde. »

« Mais une tache sur un mégot ? Quel genre de souvenir est-ce ? Personne ne saura que c’est ta cigarette. » Un sourire froid et condescendant clignotait sur son visage. Elle fronçait comme elle a soufflé une colonne de fumée vers lui, silencieuse.

Le sourire s’effaçait, et Adam retournait son regard vers le sac de poudre blanche avec un froncement de sourcils. « Si je le fais, je peux disparaître du monde sans laisser de trace, sans un mémento, une tache, un souvenir…» Annette le dévisageait, un bras croisé sur sa poitrine, l’autre tenant la cigarette. La fumée enroulait comme une bannière dans l’air. Adam a levé ses yeux froids, noirs, et durs vers elle. Il se penchait vers elle. « Qu’est-ce que vous pensez ? »

Elle a levé ses sourcils en surpris. Dans la rue, un groupe d’amis riait. Les réverbères commençaient à briller. « Que m’importe ? »

Il la dévisageait pendant dix secondes. Puis il sourirait de son sourire froid encore, ses dents jaunes dans la lumière, et il a rit tranquillement. Il s’est penché en arrière de sa chaise et a ramassé le petit sac.

« Vous vous souviendrez de moi? »

Elle fronçait, perplexe. « Peut-être… »

« Hmph. C’est dommage. » Lentement, calmement, il a ouvré le sac, a versé les poudres dans son café, et sans hésitation a pris une gorgée. Ils se sont assis en silence pendant dix minutes, Adam sirotant son café, Annette fumant sa cigarette.

« J’ai toujours été jaloux des fumeurs. On peut s’en tirer avec juste d’asseoir et de penser quand on a une cigarette dans sa main. Sans la cigarette, on est juste à regarder dans l’espace. On pense que vous êtes fou. »

Une pause. « Je ne pense à rien quand je fume, » elle a répondu. Les gens dans a rue riraient encore.

« Il ne fait pas de différence maintenant, je suppose. » Silence encore.

Soudainement, Adam a levé ses yeux vers le ciel. « Regardez ! Une étoile ! »

Elle a levé ses yeux aussi. « Une étoile ? Dans la ville ? » Les gens dans la rue la voyaient aussi et ils criaient avec délice. Ils regardaient tous la petite balle de lumière.

« Vous savez que nous sommes fait de poussière d’étoiles ? » Annette a chuchoté. « Que, quand les étoiles sont mortes, les atomes nécessaires pour nôtre existence se dispersent dans l’univers ? »

« Je le crois, » Adam a répondu.

Ils ont sourit, regardant la petite balle de lumière, pas notant que la lumière grandissait, dévalant avec une vitesse alarmante vers un homme et une femme qui étaient assis à une petite table devant un petit café…

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