Le réveille-matin sonne, le robinet marche, la cafetière goutte, tout est normal comme chaque matin chez Jules. Chaque jour depuis plus que cinquante ans, Jules suit sa routine. Il part, achète un journal du vendeur au coin, et va au café dans la rue prochaine. Les habitués sont tous là : l’homme avec l’air renfrogné et la serviette, la femme et un autre chapeau fou, et le jeune homme qui a toujours un cahier, un stylo, et un air pensif. Jules s’assied à sa table typique, et il commande un café sans crème et sucre. Le serveur le lui apporte, mais autre que les mouvements du serveur, personne n’interagit.
Jules parle rarement aux autres au café, mais il sait beaucoup de choses parce qu’il leur fait attention. Tous trois sont déjà assis quand Jules arrive chaque jour. L’homme avec la serviette, il n’est pas sociable parce qu’il reconsidère son travail pendant qu’il mange ses œufs. Il est stressé pendant le matin avant le travail au bureau sur la rue avec l’épicerie. La femme porte toujours un chapeau un peu fou. Elle a beaucoup de chapeaux, certains avec des couleurs, certains avec des motifs, des fleurs, où des plumes. Elle dit bonjour chaque jour, et quelquefois, elle demande comment ça va. Le jeune homme avec le cahier ne parle pas aux autres. Il a une seule tasse de café chaque jour, et il est assis au café pendant tout le matin. Il regarde fixement souvent Jules, mais il ne lui parle jamais.
Après que Jules a fini son café, il part le café, et il retourne à sa maison. Il range ses clés et son manteau. Ensuite, il s’assied lentement au balcon avec son journal, ses vieilles articulations protestent. Il pense. Il pense à sa vie et les personnes qu’il connaît. Rien n’avait changé, il pense. J’habitais en cette ville depuis toute ma vie, depuis beaucoup d’ans, mais je n’avais pas d’influence. Je vois les mêmes personnes chaque jour. Je sais beaucoup de choses d’eux, mais personne ne me connaît. J’éprouve seul. Il n’y a pas la raison pour moi de rester ici parce que personne ne me manque. J’irai sur un voyage pour visiter les autres places que je ne vois jamais. Rien ne changera après que je pars.
Le jour prochain, Jules n’est pas au café parce qu’il part sur un voyage. L’homme avec la serviette remarque que le vieil homme n’est pas au café. Cet homme est la personne qui se rappelle de quoi il veut faire après qu’il a fini travailler, une vie sans le stress. La femme avec le chapeau le remarque aussi. Elle manque l’homme qui lui rappelle chaque jour à son père. L’homme avec le cahier, il le remarque également, et il regarde sa nouvelle basée sur cet homme qu’il ne peut pas finir maintenant. À la maison de Jules, le réveille-matin ne sonne pas, le robinet ne marche pas, la cafetière ne goutte pas, rien n’est normal comme chaque matin chez Jules.
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