Tal a attrapé ses bidons de peinture et il a quitté sa maison. Avant de quitter, il a mis son manteau de médecin. Dès qu’il a ouvert la porte de sa maison, le brouillard épais a rempli ses poumons. Il marchait dans la rue pendant qu’il observait les affiches de propagande.
Un soldat a crié « Vos papiers Monsieur ! »
Tal a expiré et lui a montré ses papiers. Le soldat a regardé les papiers et a craché sur ces derniers.
Le soldat a dit, « N’ose pas être désagréable avec moi ! »
Tal l’a regardé stoïquement puis il a continué à marcher pour monter dans le bus. Le bus l’a laissé près de l’ancien palais présidentiel. Le bâtiment était couvert d’affiches du nouveau régime militaire. Les fenêtres ont été brisées et une partie du bâtiment a été carbonisé de la nuit du coup d’état. Tal a placé ses bidons de peintures sur le trottoir. Il a commencé à ouvrir le rouge, le vert, et le blanc. Il a attrapé un pinceau dans sa poche et il l’a trempé dans le blanc. Il a peint la lettre « A » sur la façade.
Un petit garçon l’a regardé, mais sa mère lui a attrapé le bras et s’est enfuit rapidement avec son fils. Quelques personnes ont observé ce spectacle et ont commencé à se rassembler autour de Tal. De plus en plus se sont réunit autour de Tal, mais il ne les regardait jamais. Il a écrit trois noms sur le mur avec trois légendes, « Anne, ma belle femme, Sophie, ma belle fille, Joseph, mon fils courageux ! »
Plusieurs soldats ont remarqué les évènements et ont commencé à attaquer la foule afin d’essayer d’arrêter Tal. Quelques jeunes dans la foule ont combattu les soldats. Malgré la violence, Tal a commencé à peindre le vieux drapeau républicain avec le vert et le rouge. Soudainement, il a entendu des coups de feu, et la foule s’est dispersée.
Tal ne se rendait pas compte de son angoissement. Il sentait la sueur sur ses mains tremblantes. Ses cheveux mouillés s’étalaient sur son front. Il a continué à peindre tout en refusant de paniquer. Il pensait fortement, « Ma famille sera libre. » Soudain, une force violente a frappé son dos. Il a immédiatement perdu connaissance et il est tombé sur le trottoir avec le pinceau dans sa main.
Tal s’est réveillé et il respirait à peine. Il était couvert d’ecchymoses et il ses mains étaient attachés. Il savait qu’il était dans la prison près de la forteresse militaire dans le centre-ville. Tal a entendu une voix d’un officier, mais ne pouvait pas le voir dans le noir.
« Tal LeClerc, n’est-ce pas ? Savez-vous que vous ne sauverez pas votre famille en commençant une révolution ? »
Tal était silencieux. Il respirait difficilement et a fermé ses yeux. Il y avait un bruit qu’il pouvait vaguement entendre. Le son devenait de plus en plus fort. Finalement le son a pénétré à travers les murs de pierre. Tal a entendu, les cris « Vive Anne, Vive Sophie, Vive Joseph ! Vive la république ! »
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